L’atelier du monde

Le voyage commence dans un ciel de planètes entrelacées, sur une poitrine étoilée du lait de la vie. Le corps tel un tableau accueille les motifs dont l’interprétation échappe à l’œil non initié. Parures ou livres ouverts, l’écriture se fait traits, points, pleins et déliés du bout des doigts. L’effacement est induit dans le cours de l’Evolution et l’on ne peut que l’accepter avec toutefois la possibilité parfois de fixer l’existant avant la disparition totale de ce qui fut…

Pierre Jaccaud